« Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront. Je viendrai demander la communion réparatrice des premiers samedis » Ainsi s’adresse Notre-Dame aux enfants de Fatima, en juillet 1917, afin d’établir dans le monde la dévotion à son cœur immaculé.
Le démon était prévenu depuis le chapitre 3 de la Genèse, que sa future défaite serait l’œuvre d’une femme, qui lui écraserait la tête. Cette femme c’est Marie et son œuvre c’est son fils, Dieu lui-même, incarné en son sein.
Toute puissante sur le cœur de Dieu parce qu’elle est sa Mère, nous savons bien qu’elle peut puiser dans son trésor de grâces acquis sur la croix, pour nous obtenir le salut. Cela, oui, nous le savons.
Mais avec Fatima, nous est donné à connaître un moyen concret, facile et humble, humble comme Marie elle-même, d’avoir notre part du butin céleste. Voici ce que dit la Vierge à Lucie : dis que tous ceux qui, pendant 5 mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront le Chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme ».
Pourquoi 5 samedis ? Jésus l’explique lui-même : il y a cinq offenses et blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie : contre l’Immaculée Conception ; contre sa virginité ; contre sa maternité divine et humaine ; contre les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence le mépris, ou la haine à l’égard de cette Mère Immaculée ; contre les offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images.
Bien sûr, le risque serait de s’approcher de cette pratique dans un esprit mercenaire, dans le but premier et exclusif d’obtenir son salut. Pour prévenir une telle attitude, Notre-Dame prend soin avant, de préciser : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler »
Consoler la Sainte Vierge, accroître sa dévotion dans nos cœurs, avant tout : est-il occasion plus belle pour commencer que ce samedi 7 octobre, fête du ND du Rosaire et… 1er samedi du mois !
O Marie je vous aime ! Ce n’est pas pour le ciel que je vous aime. A la croix, o Mère, vous m’avez pressé sur votre cœur. Vous avez enduré les clous, le coup de lance, le comble de la honte, les douleurs sans nombre et l’angoisse … Tout cela pour moi, à ma place, pour mes péchés. Alors, ô Marie très aimante, pourquoi donc ne pas vous aimer d’un amour désintéressé, oubliant le ciel et l’enfer, non pour être récompensé, mais simplement comme vous m’avez aimé ?