Mois des défunts : gagner une indulgence plénière

Indulgence plénière

Une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du Purgatoire, est accordée au fidèle qui :

  1. Entre le 1er et le 8 novembre, visite un cimetière et prie pour les défunts.
  2. Le 2 novembre, visite pieusement une église et y récite le Pater et le Credo

 

L’indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés déjà effacés quant à la faute par la confession, que le fidèle, bien disposé et à certaines conditions déterminées, reçoit par l’intervention de l’Eglise. Il revient en effet à l’Eglise, en tant que ministre de la rédemption, de distribuer et d’appliquer avec autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints.

Pour gagner une indulgence plénière (une seule par jour), en plus de l’état de grâce et d’exclure toute affection au péché, même véniel, il est requis d’accomplir l’œuvre indulgenciée et de remplir les trois conditions suivantes : confession sacramentelle (8 jours avant ou 8 jours après), communion eucharistique, prières aux intentions du Souverain Pontife (par exemple un Pater et un Ave).

 

 

Pourquoi faire célébrer des Messes ?

Le sacrifice de la messe est le renouvellement non sanglant du sacrifice de la Croix. Notre-Seigneur Jésus-Christ, Prêtre principal et Victime, s’y offre sous les espèces sacramentelles à la gloire de la Trinité et pour le salut des âmes. La valeur de la messe est donc infinie à cause de la dignité de Jésus-Christ, le Fils unique du Père ; elle est suffisante pour la rémission de tous les péchés et l’obtention de tous les biens utiles au salut.

Les fruits de la messe sont ceux de la Croix, reçus abondamment, car chaque messe nous applique les mérites et satisfactions infinis acquis par Jésus-Christ. « La Passion du Christ fut une cause universelle du salut humain, tant des vivants que des morts » (saint. Thomas d’Aquin).

L’application des fruits de la messe va à l’Eglise entière, au prêtre, aux assistants et aussi à l’intention spéciale pour laquelle la messe est dite. « Conformément à la Tradition, la messe est légitimement offerte pour les péchés, les peines, les satisfactions et les autres besoins des fidèles vivants, mais aussi pour ceux qui sont morts dans le Christ et ne sont pas encore pleinement purifiés » (Concile de Trente).

Demander une messe, c’est demander au prêtre d’appliquer le fruit du sacrifice à telle intention particulière à laquelle nous nous unissons. Par exemple : pour les âmes du purgatoire, pour les vivants et défunts d’une famille, pour obtenir un bienfait, en action de grâces, en réparation de péchés, etc.

L’honoraire de messe qui accompagne la demande est un soutien matériel de la vie du ministre de l’Eucharistie : « les ministres de l’autel vivent de l’autel » (saint Paul). Il n’est en rien le prix de la messe puisque la messe a un prix infini.

Partager sur les réseaux sociaux
Facebook
Twitter
WhatsApp
Telegram

Inscription à la Lettre de Nouvelles