Dans l’attente de Noël…

                                                                Heureux déserteurs !  

Vous êtes toujours nombreux à déserter votre paroisse à Noël ou à Pâques, pour rallier en famille, le désert de nos chères abbayes amies, où paix profonde et beauté liturgique s’associent pour renouveler dans vos cœurs et en profondeur la grâce propre à ces fêtes si spéciales.  

A ceux qui n’ont pas cette chance – car c’en est une ! –  il est un moyen bien simple d’en profiter quand même : réaliser un Avent bien fervent !  

Car l’Avent est par excellence un temps monastique : les moines sont, comme le prophète Daniel, des hommes de désir et d’attente, non de possession et d’assouvissement. Ils ne possèdent souvent rien en propre, les biens terrestres leur brûlent les doigts. Leur vraie richesse est l’attente des biens futurs.  

Le temps de l’Avent est ce temps propice au réveil en nous de cette spiritualité de l’attente, où malgré le bruit ambiant, rien ne devrait distraire notre âme de son cœur à cœur avec Dieu.  

« Je veux l’attirer et le conduire au désert, et je parlerai à son cœur » lit-on justement dans le prophète Osée. Le désert, ce lieu commun de toute la liturgie de l’Avent, est d’après dom Gerard – un moine ! – le désir du repos et de la paix, la marche vers les sources, la vision lointaine des oasis 

Avis à tous les déserteurs : l’expédition au désert commence ce samedi soir, à la maison Saint Martin. Intimité et solitude garanties avec le Dieu caché. Le désert est grand : normalement, vous ne risquez pas de vous bousculer ! Et surtout, la nuit le désert est froid, alors, couvrez-vous bien ! 

Bon temps de l’Avent ! 

 

 

 

  

 

 

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